Du moulin à la scierie


        C'est dans les années 1926-1927 que la commune de Courvières décide la construction d'un bâtiment contenant un moulin ,à grains et une scierie pour la réalisation on s'aida en partie des pierres du réservoir d'eau du coin du dessus ( vers l'ancienne Ferme Jouffroy René).
Un moulin pour que les habitants de Courvières et d'ailleurs puissent moudre leur récolte destinée à la fabrication du pain et à l'alimentation des animaux ,Une scierie pour les besoins d'exploitation du bois de la région .Jusque vers les années 1935 plusieurs personnes se succéderont pour gérer le moulin et la scierie.

1935: M. Vernier s'installe à Courvières.

1940 : M. Paul Rousselet, son gendre, reprend la gérance jusqu'en 1960.

1960 : Au départ de M. Rousselet la commune recherche une solution pour l'utilisation du bâtiment. Avec l'évolution de la place tenue par les céréales au pays ,la partie moulin n'a plus la même importance et la même nécessité. On étudie la possibilité d'une porcherie, voir d'une annexe de l'éveil de Villeneuve d' Amont.

1963 : Pour finir la commune vend à M Gaume, scieur à Levier sous la condition que le bâtiment reste à vocation industrielle pendant 15 ans.

1973 : M. Regnaud Régis, gendre de M.Gaume, s'installe à Courvières. On compte alors 8 ouvriers et un sciage de 15 m3/ jours.

1978/79 : La municipalité souhaite pour maintenir au village un certain dynamisme l'installation d'un artisan ou, petit industriel, les demandes sont difficiles et n'aboutissent pas. C'est dans le contexte de ce souci, qu'elle va répondre aux propositions de M. Regnaud.

1980 : C'est à ce moment pour l'essor de son entreprise que M. Regnaud envisage la construction d'un bâtiment et l'acquisition de machines plus performantes, c'est un investissement lourd. La commune qui a vu M.Regnaud ,à l'œuvre depuis 1973 lui accorde sa confiance. Elle voit la possibilité d'assurer les emplois an village, donc elle accepte de s'engager avec l'entreprise. Elle financera le bâtiment sous la forme d'une location vente. Pour cela ,elle emprunte 350 000 FR à 9,5% et apporte 300 000 FR sur ses fonds propres. M.Regnaud s'engage à rembourser chaque année sur 15 ans une somme définie par la commune, prenant en compte le remboursement de l'emprunt contracté, plus l'avance de fonds au même taux, soit environ 73 000 FR /an. Cette aide de la commune avant d'être financière est surtout une caution morale pour la continuité de l'entreprise et une garantie pour les banques qui financent le parc machines.

1981 : Mise en service des nouvelles installations, avec 9 ouvriers et 35m3/jours.

1985 : Création de la société Régis & Christophe Regnaud.

1990 : Création d'un chantier de découpe qui permet une amélioration des condition de travail, une rapidité et une flexibilité selon la demande des clients. Une machine performante qui remplace un travail pénible et permet un écorçage sur site avec l'intérêt de fournir un bois propre qui limite les dégradations des lames ( cailloux ,terre etc. .... ) et permet d'obtenir des plaquettes pour papeterie de bonne qualité (% d'écorce inférieur à 1 % contre 1,61% en manuel ).

1993 : Face à la crise économique l'entreprise s'oriente vers un dépôt à Châlon/Saône pour faciliter ses ventes vers les clients de la région. Elle innove par la fabrication de palettes de conditionnement adaptées au transport de fenêtre et de porte.

1994 : Le développement de l'entreprise demande un suivi plus précis et plus rapide, Mr et Mme Regnaud choisissent d'investir dans le matériel informatique et la formation que cela impose.



1995 : Fin de la location vente, l'entreprise et la commune peuvent être satisfait de l'évolution depuis 1980. En effet 16 salariés dont 9 de Courvières, 5 emplois indirects, (transport grumier et bûcheron). N'oublions pas les nombreux jeunes de Courvières qui ont pu goûter à l'expérience de leur premier travail pendant les vacances et la fierté de leur premier salaire. 1995 c'est 50m3de sciage/ jour destiné pour 80% des clients, à des charpentiers ou utilisateurs dans la région, 20% sont des négociants en bois.
* Pour les habitants de Courvières la scierie fait partie de leur environnement elle les imprègne de ses rythmes, ils sont soucieux si elle s'inquiète : ils sont rassurés si " ça tourne ". L'usine est parmi d'autres " un enfant du pays ".



bulletin municipal 1995
B. Girard

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